21 septembre 2014
Faust pas fastidieux
Mon amie Artemis, l'un des meilleurs cerveaux parisiens, m'a gracieusement permis de voir ce jour Faust, une légende allemande de l'expressioniste allemand Murnau. (On tentera de l'en remercier).
Jouant sur l'opposition entre l'obscurité et la clarté, le vide et le plein, construisant chaque image comme un tableau de Rembrandt, Murnau a réussi l'un des chefs-d'oeuvre impérissables du cinéma mondial.
« Si Faust est le plus pictural de ses films, c’est que le combat de l’ombre et de la lumière en constitue le sujet. » écrira en 2000 Eric Rohmer dans les cahiers du cinéma.
La dualité du bien et du mal, de l'ange et du démon, se résout dans la clarté suressentielle de l'amour.
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